ISSN : 2266-6060

Death is not the end

San Francisco, décembre 2010.

L’imaginaire de la côte Californienne est peuplé par le cinéma et la télévision de sauveteuses plantureuses et de maîtres-nageurs musculeux, qui vous protègent de tout. Mais ce panneau n’est pas sur la plage de Malibu ou de Santa Barbara, il est situé bien plus au Nord, à San Francisco, où les courants froids, les vagues et les rochers dissuadent la quasi-totalité des habitants et des touristes de se baigner. Néanmoins, comme il nous l’indique, certains s’y risqueraient alors qu’un simple barbotage peut leur être fatal.
Point de grands requins blancs ayant une appétence incontrôlable pour la chair humaine, juste des courants contraires qui vous entraînent loin du rivage jusqu’à épuisement. Ce panneau n’est pas qu’un simple avertissement du danger qui guette, c’est aussi le seul témoin de noyades ayant eu lieu ICI.
Leur corps rejeté par les flots a depuis longtemps disparu, leur nom demeurera pour toujours inconnu. Mais ces morts servent aujourd’hui à sauver des vies.



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