Accès

Marseille, avril 2025.

Construit dans les années 1960, cet hôpital est situé au bord de la ville, tout près d’une autoroute. Si on peut certes prendre quelques bus pour y parvenir, le moyen de transport le plus usuel est la voiture, d’où la présence d’un parking géant, sur 5 étages, dont l’exploitation a bien entendu été concédée à une société privée. Dans ce cube de béton et de métal, il n’est pas facile de retrouver son chemin, d’où la multitude de panneaux accrochés aux plafonds bas.
Une fois devant l’ascenseur, le chemin est clairement affiché avec ses lettres blanches sur fond rose. Et pourtant cela n’a pas suffi à tous les usagers. Une main aidante a utilisé une mine grasse pour tracer sur le béton brut une répétition des lettres, mais en ajoutant l’étage « 5 » représenté de manière similaire au bouton d’ascenseur. Alors même que l’accessibilité est devenue une composante essentielle des infrastructures et services publics, il est toujours possible de faire plus, de faire mieux, quitte à laisser aux usagères le soin de compléter la série des marquages.