ISSN : 2266-6060

Redorer son blason

notaire

La Rochelle, août 2015.

C’est l’été. Le soleil brille depuis plusieurs semaines, et une fine pellicule de poussière recouvre les différentes plaques professionnelles de cet office notarial. Le nettoyage de ces plaques dorées fait partie du travail de la femme de ménage. Elle enlève la poussière accumulée durant les jours précédents avec un chiffon et un produit approprié. Avoir des plaques propres, c’est une façon d’attirer l’attention des passants, dans l’espoir qu’ils deviennent de potentiels clients. Comme dans d’autres situations commerciales, les jugements sur le professionnalisme de haut niveau commence au seuil de la porte. Et chaque notaire ayant son nom au fronton d’un bâtiment sait combien ceci représente une charge particulière. Non seulement, il endosse des responsabilités juridiques envers tous les justiciables, mais l’acquisition d’un office notarial consiste généralement en un important emprunt bancaire. Simultanément, chaque plaque circonscrit une compétence territoriale spécifique. Mais la récente remise en cause de cette profession régulée en France a renforcé la compétition entre professionnels. Nettoyer les plaques n’est donc pas suffisant. Pour se faire une place au soleil dans ce nouveau marché, les plaques doivent absolument étinceler.



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